LES FRAGMENTES T1 – NEAL SHUSTERMAN

Coucou la compagnie,

Si vous me suivez depuis un petit moment, vous n’êtes sûrement pas sans savoir que j’aime beaucoup Neal Shusterman. Il est probablement mon auteur de roman fantastique préféré. Sans mentir, il a une plume que j’apprécie énormément. Il créé des univers novateurs sans pour autant mettre trop de détails et en devenir barbant. Vous devez probablement le connaître pour sa saga « La Faucheuse ». En tout cas, c’est grâce à celle-ci que je l’ai connu et j’ai tellement adoré que je me penche davantage sur ses autres ouvrages. Après Dry, c’est donc de manière très naturelle que je me suis tournée vers cette saga qui n’a pas encore beaucoup fait parler d’elle…et c’est bien dommage si vous voulez mon avis !

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Résumé :

Dans une société traumatisée par la Seconde Guerre civile, la charte de la vie vient d’être signée. Elle stipule que l’on peut « fragmenter » un adolescent âgé de treize à dix-huit ans. La fragmentation consiste à « résilier » un enfant rétroactivement sans y mettre techniquement fin. Connor, Risa et Lev se retrouvent tous les trois sur la liste fatale. Leur seule échappatoire : fuir, se cacher, survivre alors qu’ils sont traqués par les Frags, la police des fragmentés.

Mon avis :

Peut-on honnêtement m’expliquer pourquoi ce roman n’est pas plus connu ? Tout d’abord, la couverture est très belle. Épurée, simple tout en étant liée au thème du roman, je valide totalement. Ensuite, l’auteur. Vous connaissez mon amour pour sa plume, belle, travaillée dans un style toujours très personnelle. Bref, ce roman commençait déjà bien et avait tout pour me plaire. D’ailleurs, je n’ai pas lu le résumé de ce roman avant de commencer. J’avais envie de lire autre chose que de la New Romance et c’était l’occasion pour moi de retourner à mes premiers amours : la dystopie. Cela faisait un long moment que je n’en avais pas lu et j’ai vraiment pris plaisir à le faire. Il faudrait que je le fasse plus souvent…

Dès le début du roman, on découvre que Connor va se faire fragmenter car ces parents n’arrivent pas à régler leurs différents. Plutôt que d’essayer, ils préfèrent se séparer de leur propre fils. Néanmoins, Connor n’est pas vraiment d’accord avec cette décision de servir le « Bien Commun » en se faisant fragmenter. Il décide donc de prendre la fuite. Sur son chemin, il va croiser celui de Risa et de Lev. Risa est une pupille de la nation, elle n’a pas de parents et vit dans une maison où ces semblables sont rassemblés. Lev est un décimé. Depuis sa naissance, il est promis à cette fragmentation. Il y croit dur comme fer et pense que cela est une bénédiction.

La société évoquée dans le roman est absolument dégoutante. Les enfants de moins de dix-sept se font donc fragmentés. Proche du meurtre sans vraiment l’être, plus près du don d’organes sans non plus l’être, la fragmentation consiste à ôter la vie à être pour donner ces différents organes vitaux. La fragmentation est demandé par les parents. J’ai trouvé ça absolument horrible. D’ailleurs, un des chapitres mentionne cette fragmentation. J’ai failli vomir en le lisant pour être honnête avec vous. L’auteur n’y va pas de mains mortes pour illustrer ces propos. Les maladies commencent donc à être décimées « grâce » aux fragmentations. Si un coeur est défaillant, on le change directement sans passer par la case traitement. Néanmoins, il faut avoir de l’argent pour bénéficier d’un coeur en bonne santé. Si vous avez une maladie pulmonaire mais pas d’argent, vous bénéficiez d’une paire de poumons défectueuses également. C’est vraiment une société à vomir.

Plusieurs sujets importants sont évoqués dans ce roman comme le passage de l’adolescence à l’âge adulte, la responsabilité parentale ou encore les enfants difficiles. Ce roman est maitrisé du début à la fin. L’auteur nous fait haïr des personnages autant qu’il va nous en faire aimer d’autre. Il nous mène vraiment où le souhaite. Je pense que ce roman doit être davantage découvert tant il a été un bon moment de lecture pour ma part. Je vais foncer me procurer les prochains tomes, qui sont au nombre de trois ainsi qu’un hors-série qui n’a pas encore été publié en France il me semble.

Il aurait aimé s’évanouir dans ce moment, le prolonger pour l’éternité. Il s’était bel et bien dissous dans son rêve; tout son être s’était noyé dans le verre de cidre que ses parents avaient posé délicatement sur la table, près du feu, afin de le garder au chaud pour toujours. Rêves débiles.Même les rêves agréables étaient nuls, car ils vous rappelaient à quel point la réalité était de piètre qualité en comparaison.

Et vous, vous avez lu ce roman ? Quelles en sont vos impressions ?

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