LES ROSES DE HARTLAND – NIKOLA SCOTT

Coucou la compagnie,

Je continue mes petites lectures ce mois-ci avec ce roman des éditions Charleston qui me tentait énormément. Je l’avais dans ma PAL numérique depuis un moment et il était temps d’en sortir. J’avais bien envie de me plonger dans l’Histoire pour quelques pages et à partir de mon canapé (Ok, de mon lit j’avoue haha).

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Résumé : 

Addie pensait tout savoir de sa mère, Elizabeth, tout juste disparue. Mais le jour où une jeune femme surgit sur le pas de sa porte, prétendant être sa soeur, Addie vacille. Tout ce qu’elle a toujours cru n’était donc que mensonges ? Et que s’est-il passé, au cours de ce bel été de l’année 1958 qu’Elizabeth a passé avec la richissime famille Shaw dans leur manoir de Hartland, sur la côte sauvage du sud-ouest de l’Angleterre ?

Mon avis : 

Ce roman est le premier d’une auteure d’origine allemande. J’ai beaucoup aimé son style d’écriture qui se compose principalement de description suffisamment détaillé sans trop l’être.  Dès les premières pages, on alterne le passé d’Elizabeth dans les années 1960 qui vient de vivre la perte de sa Mère alors qu’elle était en vacances à Hartland où elle profitait pleinement de la vie. Elle essaie de se reconstruire à la suite de cette perte importante dans sa vie. Dans le présent, on suit Adele, une jeune pâtissière, qui vient de faire une rencontre qui va changer sa vie : celle de sa soeur jumelle dont elle ne connaissait pas encore l’existence à presque quarante ans. Adele est un personnage sur lequel on peut facilement s’identifier, c’est un petit peu « Madame tout-le-monde ». Apprendre l’existence d’une soeur jumelle n’est pas chose aisée et on voit le cheminement qu’elle fait pour s’accepter ainsi mais surtout accepter son autre moitié. Evidemment, il y a un fond de romance avec Andrew, un chef cuisinier qui semble être particulièrement craquant mais surtout très attentionné avec Adele, surnommée Addie.

Je vous avoue ne pas avoir particulièrement apprécié le personnage d’Elizabeth. Pourtant, l’auteure essaie de nous la rendre sympathique mais je trouvais certains de ces comportements assez irritants. Au fil du roman, on comprend la douleur d’Elizabeth mais aussi son désespoir d’avoir perdu un de ces enfants. Elle s’est construit une carapace pour ne plus avoir à souffrir et est devenue distante avec la jumelle restante. L’auteure nous démontre également une société cruelle de l’après-guerre britannique où concevoir un enfant en étant mère célibataire était très mal vu surtout à dix-huit ans. La jeune mère a été contrainte par son père de se rendre dans un couvent afin de cacher sa grossesse mal vue. Elle y raconte, dans un journal intime, les moments pénibles où on la faisait culpabiliser de mettre au monde mais aussi où on l’a séparé d’un de ses nouveau-né. Elle dénonce les adoptions illégales qui étaient alors monnaie courante dans le pays. J’ai été assez révolté de lire ces mots même si j’étais déjà au courant de la situation, le lire rend la chose tellement réel. 

J’ai trouvé ce roman très bien construit bien que révoltant par moment dans la manière où les femmes étaient traitées à l’époque. Fort heureusement, notre société a évolué. Néanmoins, je vous conseille ce roman si vous recherchez une lecture mi-présent mi-histoire.

Et vous, vous avez lu ce roman ? Quelles en sont vos impressions ?

Un avis sur “LES ROSES DE HARTLAND – NIKOLA SCOTT

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